“ponge.pebble.paint” responds to the prose poem “The Pebble” by the French modernist poet Francis Ponge. All of the works shown in the 2011-12 galleries are related to this project. "Ponge 1" (2011-12 1 gallery) and all of the small format works in the 2011-12 galleries 2 and 3 were on view at the French Cultural Center in Boston March 3-31, 2012.
Ponge muses on the life and times of the pebble, whose hard worn geological identity acquires human proportion and character. Centuries of dramatic mineral evolution have left a modest residue that Ponge magnifies through his anthropomorphic lens. My project, avoiding illustration as well as the dramatic and sublime elements in Ponge’s text, evokes this evolution by focusing on the theme of scale change -- the disintegration of an aggregate – and then inverts it by scaling up the diminished remnants. The matrix for this process is a large-scale painting ("ponge 1" in the "2011-12 1" gallery) that I’ve deconstructed into digital fragments which have, in turn, been reworked and recycled into new paintings. The project flows from and feeds back into my current working process involving a dialogue between painting, drawing, and digital media that investigates, among other things, how change of context -- the transmission and transformation of formal elements from one work to the next -- affects and renews identity.
“ponge.pebble.paint” evolved from my introduction to Ponge’s work in 2008, when CB Editions (London) published "Unfinished Ode to Mud," Beverley Bie Brahic’s translation of a number of Francis Ponge’s poems, over half of which had never before appeared in English.
Version Française
« ponge.pebble.paint » fait écho au poème en prose « le Galet » du poète moderniste français Francis Ponge. Toutes les œuvres affichées dans les galeries «2011-12» sont liées à ce projet, dont une sélection ("ponge 1," dans la galerie "2011-12 1," plus toutes les oeuvres dans les galeries "2011-12" 2 et 3) ont été en exposition au Centre Culturel Français de Boston le 3-31 mars 2012.
Ponge réfléchit au parcours du galet, dont l’identité géologique usée prend des dimensions et un caractère humains. Des siècles d’évolution minérale dramatique ont laissé un résidu modeste qui est amplifié sous la loupe anthropomorphique du poète. Mon projet, en évitant l’illustration ainsi que les éléments dramatiques et sublimes dans le texte de Ponge, évoque cette évolution en se focalisant sur le thème du changement d’échelle – la désintégration d’un agrégat – et puis à l’inverse en amplifiant les vestiges. La matrice pour ce processus est une peinture de grand format (« ponge 1 » dans la galerie « 2011-12 1 ») que j’ai déconstruite en fragments numériques qui ont été, à leur tour, retravaillés et recyclés en forme de nouvelles peintures. Le projet est en parallèle avec mon processus créatif actuel, caractérisé par un dialogue entre la peinture, le dessin, et le numérique qui examine comment un changement de contexte – la transmission et la transformation des éléments formels d’une œuvre à une autre – peut influencer et rénover l’identité.
« ponge.pebble.paint » a été inspiré par ma découverte de l’oeuvre de Ponge en 2008, quand CB Editions (London) a publié “Unfinished Ode to Mud,” traduction par Beverley Bie Brahic d’un certain nombre de poèmes de Francis Ponge, dont plus de la moitié n’avaient jamais été publiés en anglais auparavant.
Ponge muses on the life and times of the pebble, whose hard worn geological identity acquires human proportion and character. Centuries of dramatic mineral evolution have left a modest residue that Ponge magnifies through his anthropomorphic lens. My project, avoiding illustration as well as the dramatic and sublime elements in Ponge’s text, evokes this evolution by focusing on the theme of scale change -- the disintegration of an aggregate – and then inverts it by scaling up the diminished remnants. The matrix for this process is a large-scale painting ("ponge 1" in the "2011-12 1" gallery) that I’ve deconstructed into digital fragments which have, in turn, been reworked and recycled into new paintings. The project flows from and feeds back into my current working process involving a dialogue between painting, drawing, and digital media that investigates, among other things, how change of context -- the transmission and transformation of formal elements from one work to the next -- affects and renews identity.
“ponge.pebble.paint” evolved from my introduction to Ponge’s work in 2008, when CB Editions (London) published "Unfinished Ode to Mud," Beverley Bie Brahic’s translation of a number of Francis Ponge’s poems, over half of which had never before appeared in English.
Version Française
« ponge.pebble.paint » fait écho au poème en prose « le Galet » du poète moderniste français Francis Ponge. Toutes les œuvres affichées dans les galeries «2011-12» sont liées à ce projet, dont une sélection ("ponge 1," dans la galerie "2011-12 1," plus toutes les oeuvres dans les galeries "2011-12" 2 et 3) ont été en exposition au Centre Culturel Français de Boston le 3-31 mars 2012.
Ponge réfléchit au parcours du galet, dont l’identité géologique usée prend des dimensions et un caractère humains. Des siècles d’évolution minérale dramatique ont laissé un résidu modeste qui est amplifié sous la loupe anthropomorphique du poète. Mon projet, en évitant l’illustration ainsi que les éléments dramatiques et sublimes dans le texte de Ponge, évoque cette évolution en se focalisant sur le thème du changement d’échelle – la désintégration d’un agrégat – et puis à l’inverse en amplifiant les vestiges. La matrice pour ce processus est une peinture de grand format (« ponge 1 » dans la galerie « 2011-12 1 ») que j’ai déconstruite en fragments numériques qui ont été, à leur tour, retravaillés et recyclés en forme de nouvelles peintures. Le projet est en parallèle avec mon processus créatif actuel, caractérisé par un dialogue entre la peinture, le dessin, et le numérique qui examine comment un changement de contexte – la transmission et la transformation des éléments formels d’une œuvre à une autre – peut influencer et rénover l’identité.
« ponge.pebble.paint » a été inspiré par ma découverte de l’oeuvre de Ponge en 2008, quand CB Editions (London) a publié “Unfinished Ode to Mud,” traduction par Beverley Bie Brahic d’un certain nombre de poèmes de Francis Ponge, dont plus de la moitié n’avaient jamais été publiés en anglais auparavant.